introduction
The numeric world disponible sur http://thenumericworld.populus.ch/
Introduction
Bienvenue dans le monde numérique ce monde est plus que le monde réel, car il n’a plus de frontières géographiques, c’est un monde ou cohabite les chiffres zéro et un, où tout se résume en ces deux chiffres c’est la réalité nouvelle, c’est la réalité virtuelle. C’est un monde nouveau dans lequel tout peut devenir réalité, tout ce que notre imagination peut produire peut devenir réalité…aussi je vous souhaite beaucoup d’imagination, une imagination fertile, car un monde sans imagination c’est un monde sans avenir…le monde numérique aura de l’imagination, ayez de l’imagination.
Ce dont j’ai envie de vous parler, c’est ce monde qui nous entrouvre ses portes, encore faut il être capable de voir ses portes et de pénétrer dans le monde numérique. Dans cet ouvrage, je vous ouvrirais des portes, je vous souhaite d’en trouver d’autres vous même… dans le monde numérique tout appartient à tous le monde et à personne, pas de titre de propriété sur la pensée, pas de terre, que du virtuel…
J’aborde cet ouvrage dans une perspective de prise de conscience que la révolution est en marche, elle ne fait que commencer, elle est parmi nous, insidieuse, mais elle est déjà dans nos rangs, les élites sont au courant ils commencent déjà à l’utiliser, à nous le peuple de nous l’approprier.
La précédente révolution portait le nom de révolution industrielle, comment dénommer cette révolution, je parlerai de révolution numérique, car son commencement, son substrat c’est l’informatique avec dans son dernier développement l’Internet et avec comme centre de croissance l’information et son exploitation.
Le centre de la révolution les idées, l’écriture et l’image et le son, en quoi est ce une révolution ? Le mode de transmission par le réseau informatique et en particulier l’Internet permet de véhiculer par un seul individu isolé un ensemble de contenu accessible en tout point du globe quasiment dès création, ainsi le laps de temps entre la création et la diffusion du contenu est quasi nul, on assiste ainsi à une contraction de l’espace temps et géographique, on est tous reliés les uns aux autres, le potentiel de lecteurs est démultiplié, les modes de censures traditionnels de l’information ne font plus obstacles…
Il y aura des guerres comme aujourd’hui dans ce monde mais des guerres comme la guerre du golfe de 1990-1991 et de la guerre en Afghanistan , dans laquelle l’adhésion ou non à la guerre se fait par une guerre propre nettoyé de tous morts, pour cela, on gagne la guerre aussi par l’information dans un monde qui peut cesser du jour au lendemain et nous replonger des milliers d’années en arrière, en cas de guerre nucléaire ou bactériologique ou chimique…Faut il avoir peur? peut être que oui peut être que non, ce n’est pas moi ni vous qui décidons la décision viendra d’ailleurs…Bien sûr il faut gagner la guerre physiquement mais aussi il faut gagner la guerre avec l’information ou la désinformation, désinformation est aussi stratégique que l’information, car la désinformation c’est de l’information tronquée, mais en étant plus subtil on peut informer de la désinformation, mais aussi mener une politique de désinformation sur la désinformation, d’autres assemblage sont aussi possibles en mettant en jeu la réputation ou la crédibilité de l’auteur de la désinformation ou de l’information, une menace du président des états unis d’Amérique d’attaque imminente sur l’Irack, n’as les mêmes effets politiques , sociaux , culturels économiques que la menace du président irakien d’embrassement du moyen orient en cas d’attaque « qui ouvriraient les portes de l’enfer à l’Amérique », vous pouvez remarquer qu’il y a interrelation et interaction entre ces deux déclarations la riposte Irackienne doit comprendre des mesures de rétorsion aussi voir plus importantes et crédible que celle du président américain pour qu’on lui attribue de la valeur, ainsi l’information doit avoir de la valeur et du sens…c’est un exemple appliqué à la diplomatie, mais c’est aussi applicable à d’autres domaines, les médias sont des haut parleurs d’effets d ‘annonce des dirigeants, de réponses et de contre réponses...
Qui donne de la valeur de la valeur a l’information c’est son auteur et sa réputation sa crédibilité, mais aussi la véracité a posteriori de ses annonces, l’auteur accorde du sens à l’information, il tente de donner un sens mais au final c’est aussi ceux à qui ou qui n’est pas destinée l’information qui donne le sens à l’information. On entre dans un jeu d’interactions et interrelations entre le(s) émetteur(s)et les récepteur(s) qui n’as plus de fin et qui se déroule dans un kaos, il est bien sur possible d’orienter le kaos mais en lui même il est difficilement contrôlable…on ne peut que lui donner un trend chaotique.
Désormais un nouveau canal de diffusion apparaît après l’imprimerie, la radio, la télévision, voici le nouveau venu qui s’appuie et se construit seul, l’Internet ..
L’Internet n’est encore qu’au balbutiements de son développement, tous les jours de nouveaux potentiels émergent, l’Internet s’appuie sur l’écrit, il crée maintenant son propre langage et c’est les internautes qui le créent tous les jours sur les chats, les forums de discussions, on ne parle ni on ne s’adresse plus de la même façon sur Internet que dans l’ancien monde…
L’Internet s’appuie sur la radio, des radios émettent déjà en ligne et diffusent des émissions et de la musique en ligne.. Par exemple, le site www.comfm.com est un site portail qui referencie près de 4200 stations de radio qui émettent en live et indique plus de 120 000 sites dédiés à la musique, (une radio indienne a titre indicatif pour montrer la richesse du Web http://www.apnaradio.com/. D’autre part http://www.comfm.com/ regroupe sur son site des sites dédiés à la télévision et c’est près de 400 chaînes de télévision accessible , il s’agit de télévision qui diffusent de forte renommé comme ABC ou CNN, mais aussi de télévision artisanale ou présente uniquement sur la Toile.
L’Internet s’appuie sur l’image, des chaînes de télévisions sont désormais visibles en ligne en sus de site Internet dédiés, des films sont accessible à la demande sous le mode du pay for view, qui est une facturation uniquement de ce qui est consommé réellement.
L’Internet va devenir multisupports sur les ordinateur sur les téléphones sur les objets intelligents, sur les pda, dans nos voitures, il sera partout et nul part à la fois qu’on ne saura plus le cantonner à un lieu, alors l’Internet sera quoi ? Il sera sans doute ce que les individus en ferons nous sommes dans un mode d’évolution sociale, politique et économique qui se déroule dans le kaos, arrêtons un jour l’électricité et le pétrole...et notre société ne fonctionne plus, faite se projeter deux avions contre deux tours à forte valeur symbolique, et le monde entre en récession…et prend peur, on est dans une société à la fois d’aspect de colosse, mais dont les pieds sont d’argiles…
L’Internet sera une immense base de données sur les savoirs de l’humanité depuis 5000 ans…
Il existe plus d’un milliard de pages sur Internet. Les savoirs humains n’y sont ainsi que dans quelques infimes pourcentages pour ainsi dire quasiment pas, mais demain? c’est une formidable opportunité pour l’humanité d’ouvrir ses connaissances à tous les individus de la planète mais aussi d’ouvrir à ceux-ci de contribuer eux aussi à accroître la richesse commune de l’humanité et une opportunité nouvelle de partage des connaissances entre le Nord et les Suds…et dans ce sillage le développement économique, mais là aussi des enjeux forts naissent dans l’accès des pays du Sud à l’Internet…On ne peut pas parler d’accès à l’ Internet tant que les problèmes d’alimentation en nourriture et/ou en eau des individus ne sont pas résolus… si on ne fait rien, c’est une bombe a retardement que l’on crée …les inégalités s’accroissent la fracture entre les pays du sud et du nord s’élargie encore…Faut il être pessimiste? Les pays du Sud pourront si des politiques volontaristes de développement se créent et permettent de pénétrer dans le monde numérique car c’est pour eux aussi une opportunité historique de rattrapage économique accéléré, le développement économique du take off à pris 100 ans pour l’Europe, les pays d’Asie dopés quelques 30 ans, les dragons d’Asie en sont la preuve, les firmes de la Corée du Sud avant sa faillite taillaient des croupières aux firmes Européennes et américaines.
La donne en informatique vient aussi du Japon et des pays d’Asie. Dans ce cas pas besoin de l’Internet pour se développer, mais avec l’accès à la connaissances permis par l’Internes insuffisances, les hôpitaux les universités ne sont plus un handicap au développement économique. Il est possible d’opérer aujourd’hui à distance (télémédecine), de consulter son médecin à domicile (téléconsultation), plus besoin d’ université, les cours sont prodigués à distance, on échange sur le net, on s’instruit sur le net…
Mais l’autre tranchant de la connaissance c’est la destruction, le net c’est aussi l’accès à la connaissance pour les groupes terroristes, mais aussi aux gouvernements terroristes, il existe des sites dédiés à la confection de bombes, aux armes,…et on est toujours aux bords de l’explosion avec le net.. on peut construire d’un côte et démolir de l’autre… c’est le médecin qui connaît les remèdes pour guérir sont patient ou pour le tuer…
Les pays d’avenir dans le monde numérique? Je rappellerais que lorsque la Chine s’éveillera, la terre tremblera… La Chine ne fait que de commencer son réveil, elle sort d’une léthargie, le réveil sera d’autant plus fort…Elle réveillera avec elle d’autres pays comme l’Inde… Qui survivra au Made in China? Les Etats-Unis parviendront peut être à maintenir leur leadership car ils maintiennent une recherche et développement élevée mais aussi par leur présence de multinationales comme Dell, IBM, HP, Microsoft,Yahoo.com et d’autres, l’Europe reste dans une position incertaine, l’informatique européenne c’est Bull, elle ne fait peu, elle finira dépassée par les pays d’Asie du Sud Est Asiatique, mais elle prend progressivement conscience de son état mais les gouvernements tardent à agir et la société de l’information de Bruxelles n’est pas assez ambitieuse pour des effets d’entraînements de long terme…
Les Etats-Unis du XXI ème siècle sont probablement la Chine, l’Inde et les pays d’Asie du sud est asiatique comme la Corée du Sud, Singapore, même si le mirage asiatique a frappé en 1997 et à démontré leur fragilité, mais ces pays font actuellement des efforts de recherche et développement importants et de par leur potentiel de consommateurs attire les entreprises la Chine et l’Inde c’est 2,5 milliards de consommateurs…l’Inde est le pays qui forme le plus d’informaticiens et ceci ont déjà infiltrés des multinationales Américaines et Européennes et joue un pôle de diffusion du savoir faire Indien, l’Inde mène une politique de développement de parc de hautes technologies dans son pays…facteur de développement de long terme sur les secteurs des nouvelles technologies…Quant à la Chine elle mène une politique habile de joint venture afin d’accélérer la captation des technologies et des savoirs faire des entreprises occidentales avec comme arrière pensée à terme de créer leur propre industrie nationale, la Chine c’est aussi le pays de la contrefaçon près 90 % des logiciels en fonctionnement sont des logiciels piratés! L’incertitude qui reste pour déterminé si l’Inde et la Chine sont les Etats-Unis d’Amérique du XXI ème, c’est l’incertitude sur la politique et les droits de l’homme… l’ouverture économique crée une ouverture politique, l’ouverture politique crée une ouverture économique, etc…c’est des cercles cumulatifs.
Néanmoins je parle d’Etats-Unis du XXI ème siècle mais c’est plus pour marqué l’esprit que pour leurs comparaison la Chine et l’Inde ne sont pas les USA du XX ème siècle, ces pays vont reposer sur un pool de développement accéléré ce que les USA ont mis 150 ans à construire, il leur faudra 30ans pour le réaliser c’est une croissance dopée à la nouvelle économie, la valeur du temps n’est plus la même dans le monde numérique tout va plus vite, et on gagne par le temps par la rapidité, vous êtes trop lent vous êtes mort, c’est valable pour les Etats mais aussi pour les entreprises et les individus, les effets de masse ne sont pas les mêmes l’Amérique à la fin du XVIII c’est 4 millions d’habitants et aujourd’hui 280 millions d’habitants en 2002, la chine c’est 1 milliards en 1980 , et 1, 5 milliards en 2002! Le développement économique ne peut plus être le même avec de telles différences d’effet de masse!
Le temps et l’espace du monde numérique
Pour relier le temps et l’espace, l’outil d’analyse devient la géostratégie. La géostratégie est un cadre d’intervention pour intégrer le temps et l’espace du monde numérique, une action se conçoit et se réalise en utilisant la variable temps et la variable espace.
Le développement des NTIC entraîne une amélioration des moyens d’accès et de diffusion des moyens de communication, ainsi qu’une contraction du temps et de l’espace, il est possible par exemple avec la vidéoconférence de gérer des équipes travaillant sur le même projet tout en étant disséminées à travers le monde, le reporting du projet est facilité et les risques d’erreurs sont réduits. Le transfert des données d’un projet peuvent transiter par la Toile, et réduire les délais de réception de données immatérielles. Dans le monde numérique il faut distinguer les biens immatériels et matériels, les biens immatériels sont des biens qui ne sont pas palpables c’est souvent des biens correspondants à une définition la plus proche de l’information comme un journal sur le net, de la musique on line, des logiciels, dans ce cas leur transit par la Toile supporte un coût quasiment nul et supporte un délai de livraison de quelques minutes voir des secondes en tout point du monde, le temps et l’espace se comptabilisent en durée de téléchargement de ce type de produit. Les biens immatériels supportent des rendements croissant les coûts fixes sont les coûts de création des œuvres, et supportent des rendements croissants si la vente se réalise par le net. Quant au biens matériels la contrainte du temps et de l’espace restent présente et tendent de se contracter, par exemple de biens matériels il peut s’agir de biens de consommations courantes, produits agroalimentaires, véhicule automobile, etc…, pour ses biens sous l’analyse géostratégique ses biens ont des coûts de transports de plus en plus bas et des délais de livraison de plus en plus rapide pour une distance donnée, en effet l’amélioration constante dans le fret permet des livraisons dans des délais de plus en plus court dans le monde entier, l’espace et le temps se contractent. Il serait pertinent d’étudier l’élasticité temps espace d’un bien/ transport, par exemple d’une nouvelle ligne TGV reliant paris Marseille en TGV à une durée de 2H30 pour une distance de 800 km, par contre si l’on faisait le trajet en voiture (ralentissement compris) la durée serait de près de 10H. On saisit que pour une distance identique le temps est différent, il y une contraction du temps, Marseille est en banlieue si on prend le TGV, et à une journée en voiture…
Les habitants du monde numérique, les internautes
Le monde numérique est en pleine ébullition, il est peuplé d’habitants au profil spécifique, des mesures statistiques permettent de fournir des ordres d’idées sur le profil et l’utilisation de l’Internet en France.
En France, d’après Mediametrix, les internautes sont 16 millions, il comprend 61% d’hommes et 38 % ont entre 16 et 34 ans, 1/3 appartiennent à la catégorie supérieure, ½ se connectent dans une ville de plus de 200 000 habitants.
La fréquence de connexions des internautes (Source Mediametrie mai 2001)
Pages lues par mois 1er trimestre 2001 4ème trimestre 2000
Tous les jours ou presque : les assidus 40% 38,5%
Plus d’une fois par mois : les réguliers 51% 33,5%
Une fois par mois et moins souvent : les occasionnels 9% 28,1%
Total 100% 100%
Les usages de l’Internet divergent selon les lieux de connexion, aussi il est important de connaître les lieux de connexion pour une meilleure connaissances du profil de l’internaute, pour mieux adapter le contenu des sites Internet à la localisation de l’internaute.
L’utilisation moyenne d’Internet à domicile (Source Nielsen/Netratings, octobre 2001)
Nombre de session par mois 14
Nombre de sites visités 16
Nombre de pages vues par mois 571
Nombre de pages vues par session 41
Temps passé par mois 6H13
Temps passé par session 26 minutes
La fréquence de connexion des internautes, en fonction du lieu d’accès au net (Source Mediametrie, mai 2001)
Pages lues par mois A domicile Au travail Dans d’autres lieux d’accès
Tous les jours ou presque : les assidus 52% 45% 8%
Plus d’une fois par mois : les réguliers 44% 47% 65%
Une fois par mois et moins souvent : les occasionnels 4% 8% 27%
Total 100% 100% 100%
Audience de l’Internet en France en juillet 2001 -France :audience de sites de 7 secteurs (Source : BVA TFC Research, septembre 2001)
Types de sites Temps moyen passé (en minutes) Nombre moyen de visites Taux de couverture
Petites annonces 5,41 4,45 17,35%
Ventes d’articles de sport 5,28 3,32 3,39%
Assurance 4,37 5,95 6,21%
Vente de biens culturels 4,53 8,45 34,89%
Vente d’ordinateurs et logiciels 4,38 7,09 23,15%
Radio 5,16 10,42 20,79%
Vente de vins 5,11 4,45 4,39%
