NTIC et entreprises
Le monde numérique et entreprises
L’entreprise en chiffres
Les entreprises informatisées, en réseau, connectées, ayant un site Web et les secteurs d’activités deviennent des critères de classification pour définir le degré d’intégration des NTIC par les entreprises. Le nom de domaine devient également une valeur stratégique, en effet la possession d’un nom de domaine plus ou moins porteur de symbole du nom de la firme permet de créer de la valeur ajoutée. De plus, son emplacement dans les moteurs de recherche les plus courants va générer et induire du trafic sur le site. En définitive deux critères vont influer sur le trafic en sus du contenu fournis, d’une part le nom de domaine qui rappelle des marques ou des produits déjà existant hors du net, et d’autre part la hiérarchisation du nom de domaine dans les moteurs de recherches ou dans les méta moteur de recherche.
Les noms de domaines en France(données AFNIC)
.fr 117 101, .nom.fr 9210, .com.fr 8136,
.tm.fr 6431, .asso.fr 4688, .experts-comptables.fr 394, .presse.fr 208,
.avocats.fr 202,. cci.fr 185, .gouv.fr 134
Tous les secteurs n’ouvrent pas au même potentiel de consommation, certains ont une attractivité plus importantes, une action sur certains pôles activités les plus attractifs induira des résultats les plus performants dans les délais les plus brefs sauf si des sites sont très bien implantés dans les réflexes de consommation des internautes. S’introduire dans des secteurs pour lesquels il y a peu de réflexe de consommation, j’entend par ce termes de réflexe, un internaute qui se borne à la consultation régulière d’un éventail ou panel fixe ou peu mouvant de sites, s’introduire sur de tels secteurs peut permettre de prendre des positions à long terme de leader sur ces marchés, les potentiels de croissance sont aussi les importants car il partent en valeur absolu de consommation plus faibles…
L’audience de l’Internet en France en juillet 2001 -France :audience de sites de 7 secteurs (Source : BVA TFC Research, septembre 2001)
Types de sites Temps moyen passé (en minutes) Nombre moyen de visites Taux de couverture
Petites annonces 5,41 4,45 17,35%
Ventes d’articles de sport 5,28 3,32 3,39%
Assurance 4,37 5,95 6,21%
Vente de biens culturels 4,53 8,45 34,89%
Vente d’ordinateurs et logiciels 4,38 7,09 23,15%
Radio 5,16 10,42 20,79%
Vente de vins 5,11 4,45 4,39%
L’ouvrage qui pour moi renferme les concepts d’analyse les plus pertinents est « l’avantage concurrentiel » de Michael Porter. Son outil d’analyse principal est la chaîne de valeur, qui est un découpage de toute l’activité d’une entreprises en dix fonctions. Les deux principaux découpages sont les activités principales et les activités supports. Le système d’information a été adjoint aux neuf autres fonctions et prend aujourd’hui avec les NTIC un rôle des plus stratégique.
Concernant le fonctionnement d’une entreprise, celle qui nous retiendrons parmi d’autres pour mener l’analyse de l’entreprise du monde numérique, c’est une analyse de l’entreprise considéré comme une entreprise « entité biologique » et évoluant dans un contexte systémique.
L’informatisation des entreprises reste un phénomène nouveau qui date des années 1970-1980, mais il est une condition préalable aux développements des NTIC, l’informatisation pousse à l’informatisation, on est dans des modes de fonctionnement en système, mes clients, mes fournisseurs utilisent l’informatique, je dois m’adapter et utiliser l’informatique. L’informatique fonctionne elle même dans un mode biologique, il existe toujours plusieurs logiciels pour un même solution informatique, seul celui qui réussit à s’imposer dans son utilisation ou par son mode de commercialisation plus performant survit..
L’émergence des NTIC dans lequel on englobera la téléphonie mobile transforme le mode de fonctionne d’une firme, l’introduction des NTIC induit un nouveau mode d’activité, en particulier je pense dans au mode de transmission et de diffusion des informations et dans la remontées des informations et leur traitement.
L’entreprise numérique, l’entreprise d’un type nouveau
Le nouveau mode de fonctionnement de la nouvelle économie a entraîné l’apparition d’un nouveau type d’entreprise, l’entreprise numérique ou dans son cas le plus poussé l’entreprise « pure player », une entreprise qui n’existe uniquement que sur le net, n’a aucune présence commerciale dans un lieu physique, mais vend uniquement sur le net, c’est la forme la plus poussé de ce nouveau modèle économique. C’est un cas particulièrement intéressant, car c’est un concept qui utilise tous les avantages de la présence sur le net, mais subi aussi son pendant, ne pas pouvoir bénéficier ni des effets de structures et ni des synergies présentes avec l’utilisation combinée du site Internet et du lieu physique, par exemple un maillage déjà existants permet de disposer de lieux de stockages, de centralisation des commandes, des économies de coûts peuvent être réalisées par de tel regroupement de commandes. Les commandes peuvent être livrées dans le réseau de distribution, il appartient au client final de récupérer les produits, pour les pures players , la contrainte d’atteinte d’un certain volume de transaction dans un même lieu géographique, il faut attendre un certain niveau de taille pour générer un volume suffisant de commandes pour bénéficier d’économies d’échelle, la rentabilité ne sera atteinte que dans un laps de temps plus longs que pour les entreprises disposant d’un réseau physique.
Cependant la pures players peut mettre en avant un service supplémentaires générateur de valeur, en facturant cette livraison à domicile, c’est bien un nouveau service…d’autant plus que c’est un service de plus en plus attrayant pour les clients qui y trouvent un gain de temps et bien sûr d’argent,.. »
Les jeunes pousses ou « start up subissent de plein fouet le contre coup de la bourse, les investisseurs se font rares et pourtant les bons projets existent. Les entreprises traditionnelles« mortar » se lancent sur le Net et celles en ligne consolident leur position, en menant y compris des concentration (Lastminute/Degriftour/Travelprice).
L’entreprise partenariale
La notion d’entreprise partenariale est un mode de fonctionnement ancien remis au goût du jour. Les entreprises sont intégrées et imbriquées entre elles, il s’agit toujours d’entités distinctes juridiquement, les frontières subsistent entre elles, mais elles se répartissent tacitement une ou des fractions de la valeur ajoutée autour de la chaîne de valeur. En effet, distribuent elles se chacune un rôle autour d’une activité, les districts industriels est un exemple de son mode de fonctionnement, le mode actuel est plus abouti, la Silicon Valley aux Etats-Unis est une forme nouvelle, les anciens district intervenait sur un mode local, ici avec la contraction de l’espace le fonctionnement est internationalisé, les composants électroniques sont importés d’Asie du Sud Est, les ressortissants dirigeants ces sociétés sont d’origine étrangères en particulier chinoise. Un système propre d’organisation et de fonctionnement où se trouve au sommet les tycons.
Le nouvel eldorado, le commerce électronique
Le e commerce est un nouveau canal de distribution, il connaît une croissance exponentielle des ventes. Les comportements d’achats et l’accès à Internet (18 millions de français) expliquent cette progression, les internautes utilisent de plus en plus les services transactionnels. L’étape suivante des modèles et de la phase pionnière de création/innovation, étant le décollage de ces nouvelles activités sur le Net. L’ergonomie des sites et la perception de la valeur d’usage/valeur ajoutée des sites par les internautes expliquent ce succès. Des contenus s’étoffent pour séduire e consommateur.
La réticence au paiement en ligne reste l’obstacle majeur à l’achat en ligne.
Par exemple, dans le secteur du tourisme, le portail http://www.voyages-sncf.com/, (chiffre d’affaires de 250 millions d’euros), la chaîne de valeur est dématérialisée, l’information est précise et en « just in time », avec une possibilité de réserver et de payer sur le site, et d’avoir un e-ticket. Des packages sont également proposés, on complète le produit par des locations de voitures, des offres hôtelières (http://www.accorhotel.com/)
Autre exemple http://www.opodo.com/, troisième Le tourisme est le premier secteur de voyagiste en ligne (généraliste) en Angleterre, et deuxième en Allemagne, il s’implante en France avec 150 000 tarifs, il est adossé a neuf compagnies aériennes dont Air France, British Airways, Alitalia, Lufthansa,…
L’économie Française et le premier poste du e commerce, la billeterie sur la Toile représente 6% du total des ventes. Les compagnies aériennes « low cost » atteignent même des moyennes de réservation de 80%. L’organisation mondiale du tourisme prévoyant 25% des réservations en ligne dès 2005.
L’Internet mobile et l’Internet fixe
De nouveaux modes de connexion à l’Internet se multiplient, en plus d’une connexion via son ordinateur, il est possible de se connecter par des téléphones portables, la téléphonie devient même une fonction secondaire, des objets intelligents ( on ajoute une connexion au Net à un appareil, par exemple un frigidaire qui commande directement les courses selon des habitudes de consommations antérieures, ou même sur des lunettes qui permettent de se connecter sur la Toile en devenant un écran de navigation… Des sources potentielles de croissance pour des entreprises qui se positionnent dans la fourniture de contenus divers, je pense à la fourniture de système de messagerie (mini messages, e mails, rencontres, chat, mms, etc…), de divertissements (musique, vidéo, cinémas, restaurants, hôtels, etc…), de services (météo, informations,etc…), et du e commerce ( billetteries, banque et bourse en ligne, etc…) ainsi qu’un marché florissant les jeux, pourront générés des profits importants. Les produits intelligents vont se développer dans les prochaines années, il faudra alors fournir du contenu, majors du cinémas et de la musique disposent de milliers de films ou de chansons dans leurs catalogues, ils disposeront alors d’un fort pouvoir et d’un formidable avantage concurrentiel. Il n’est pas certain que les majors seront capable de les exploiter car de l’autre côté se trouvent les entreprises donnant accès aux Web, tous ne seront pas égaux l’accès au net n’est pas le même sur un appareil fonctionnant en tant que poste fixe (ordinateurs, consoles de jeux, télévision,…) ou sur un poste mobile, (téléphone, pda, etc…), en effet les usages divergent selon ces modes de connexion, le poste mobile, exige un marketing spécifique, la nature du contenu doit s’adapter, le consommateur sur le mobile est plus infidèle aux marques et sensible à l’environnement du lieu où il se connecte, le lieu de connexion peut induire des consommations liées au lieux auquel il se trouve, par exemple un internaute se connectant à son arrivée à une station de ski entraîne des consommations induites, location d’hôtel ou de studio, location de ski, tenue de sport, forfait de ski, des produits alimentaires, etc… Des consommations sont induites en aval et en amont de présence le téléphone pour réserver un hôtel ou la location d’un studio, réservation des skis, etc…En aval, les frais médicaux en cas de chute de ski, les frais de carburants, de péage, etc…
L’entreprise du contenu peut répondre à l’ensemble de la chaîne de consommation en répondant pour tout ou pour partie. Cependant pour intervenir sur une partie de la chaîne de consommation il faut au préalable avoir constitué un contenu sur cette partie de la chaîne pour proposer des hôtels ou des studios en montagne il faut avoir opérer un reférencement volontaire ou payant de ces activités ; Ce référencement ayant un coût fixe, il faut être capable d’être présent sur les sites connus par l’utilisateur et être capable de faire payer ce services et atteindre une taille critique de consommateurs pour étaler les coûts fixes sur un nombre suffisants de consommateurs pour bénéficier de coûts marginaux quasi nul. Le système de la consultation gratuites par les utilisateurs est aussi possible, c’est alors les référencés (hôtels ou studios ) qui paient pour être présent sur le site portail Internet…
L’accès aux consommateurs ou sont vérouillage ou dévérouillage aux concurrents prend une dimension des plus stratégiques. Le traking profiling (profil du consommateur) devient une arme des plus meurtrières, centré ces actions marketing sur les points du profil, permet d’améliorer la pertinence et efficacité et efficience des politiques marketing, on adresse les offres marketing aux consommateurs potentiels ou aux prescripteurs,…
L’exemple de l’I mode
L’I mode est nouvel eldorado, l’i mode est un nouveau mode d’accès au net, il a séduit en 1999 près de 30 millions de Japonais, il a été lancé en France en fin de l’année 2002.
Cependant il existait déjà un système similaire mais moins performant, avec le Wap et le Gprs, leur lenteur d’accès et les services offerts n’ont pas convaincus les utilisateurs. L’I mode devrait conquérir un large public, le panel offerts sur l’I mode sera plus large,
Le système d’information de l’entreprise numérique
C’est le nouveau point central de défense et d’attaque dans la stratégie numérique de la firme de la nouvelle économie, qui veut la paix prépare la guerre, pour préparer cette guerre sans pitié que vont se livrer ces nouvelles entreprises, elles devront s’armer de réseau de réception, traitement, contrôles, et émissions des informations, dans une dimension temporelle, l’information a une valeur selon son auteur et le moment dans lequel elle est diffusée une information trop ancienne selon le type d’information bien sûr est une information obsolète, prendre des décisions sur des informations périmées peut amener à prendre une décision qui n’est peut être pas la meilleure et peut être mal adapté à la nouvelle situation..
La connaissance par exemple d’une nouvelle technologie et son adoption en premier peut permettre d’avoir un avantage concurrentiel difficilement rattrapable par les suivants, adopté une technologies dépassée c’est un choix voué à l’obsolescence, ou une chance si on effectue un double leap, c’est-à-dire adopter directement la seconde génération. Une nouvelle technologie n’est pas une solution miracle dans l’efficience économique, mais elle cache derrière elle un potentiel de modification de changements des cartes concurrentielles, et cache aussi un potentiel à exploiter encore faut t il être capable de le déceler et de pouvoir l’exploiter pour créer de la valeur. Le système d’informations peut répondre à cet enjeu encore faut t il qu il soit adapté au champ concurrentiel dans lequel évolue l’acteur. En d’autres termes il n’y pas un système d’information mais des systèmes d’informations performants, chaque système repose sur des structures, une histoire propre à chaque entreprise. Pour les multinationales, le cœur historique de l’aire de naissance de la firme revêt une autre dimension, il sert de vitrine à l’entreprise, le centre de décision est dans ce cœur historique de l’activité, je pense à l’entreprise Michelin qui maintient son activité à Clermont-Ferrand.
Un exemple de système d’information en matière de tourisme, le système de réservation centralisée ou Global Distribution System (GDS), comme Amadeus (Espagne), Galiléo, Sabre et WorldSpain puisent dans les systèmes de réservation des fournisseurs (tour opérateurs, transporteurs, loueurs, hébergeurs,…), pour les fournir aux agences de voyage (par guichets traditionnels ou en ligne) les disponibilités
Les GDS gèrent des dizaines de millions de tarifs, des centaines de milliers de modifications/jour et génèrent des milliards de propositions tarifaires.
Amadeus a été créée en 1987, il réalise chaque année 400 millions de transactions pour un chiffre d’affaires de 1,6 milliards d’euros. Galiléo réalise 320 millions de transactions en 2000. Sabre gère 270 millions de messages par jour, et 400 millions de réservation par an.
Les GDS chargent les données visuelles (plan, images,..) sur les ordinateurs des clients pour alléger leurs propres bases et assurer une réactivité rapide aux requêtes, ils assurent une mission d’expertise pour équipé leurs clients. Par contre coté fournisseurs( principalement les compagnies de transports, les GDS s’adaptent aux gros systèmes de ces fournisseurs pour pouvoir les lire.
Gagner la guerre de l’information
Maîtriser l’information est un point stratégique, un plan et une méthodologie d’archivage sécurisé (PMAS) doivent être mis en place, les archives sur microfilms, microfiches, peuvent être numérisées et indexées. Les archives papiers, les flux entrants papiers, les flux bureautiques, les documents échangés électroniquement, les supports spools et bandes peuvent subir des traitements spécifiques par convertisseur STS. Le serveur de documents peut ensuite éditer des Cédéroms et des DVD, des microfiches, des films numériques.
Cette démarche s’insère dans un ensemble de capture, de classement, pour faciliter la consultation de la masse documentaire ou et du flux documentaire ou « Work Flow », et assurer la sécurité de l’archivage.
Les flux documentaires ont un cycle de vie, ils doivent subir une uniformisation dans le temps, et bénéficier de l’établissement d’un plan d’archivage, ne serait ce que pour respecter des obligations légales ou normatives de conservation.
Un plan d’archivage a pour objectifs de réaliser des économies, en facilitant la rapidité de la consultation des archives, le plan d’archivage c’est surtout un moyen de construire un système d’information récursif à partir des données archivées, et transformer ces données en information puis en connaissance dans une démarche plus large de « Knowledge Management » par des PMAS Ressources humaines, formation. D’autres PMAS peuvent être mis en place comme des PMAS qualité, PMAS production, PMAS Comptabilité, etc…
Une large gamme de PMAS existent pour toutes les activités de l’entreprise, les utilisateurs pouvant puiser des ressources informationnelles au travers de la Gestion Electronique des Documents (GED) ou des éditeurs de logiciels applicatifs PMAS GED.
La sécurité informatique
L’existence d’un réseau informatique reliant tous les ordinateurs entre eux pose l’inévitable et redoutable question de la sécurité informatique, cette question s’impose aux administrations publiques, aux sociétés, aux individus…Il n’existe aucun système de protection informatique fiable, il y a toujours des failles, tout est question de temps. Le piratage de sites Internet pénètre par des procédés plus ou moins illégaux créent une fragilité pour tous, et la sécurité informatique une affaire de tous. Des sites Internet ont déjà été attaqués y compris ceux d’administrations publiques que l’on pouvait croire invulnérable tant les dépenses dans ce domaine étaient importantes...
Les modes de structures des système d’information le réseau propre
La logistique externe et interne
La logistique externe concerne les rapports entre l’entreprise et ses clients, tandis que la logistique interne relève des relations entre l’entreprise et ses fournisseurs, j’ai choisi de les regrouper car les frontières tendent à s’estomper, le système d’information devenant dans de nombreuses entreprises le nœud de connexion fournisseurs-entreprises-clients.
Le « just at time » ,et les cinq zéros
Le cycle de vie entre la production et la consommation par la demande ne cesse de se contracter, l’atteinte des cinq zéros devient de plu en plus un objectif réaliste grâce à un système coordinateur et collaborateur du système d’information. Le système d’information en reliant l’ensemble des intervenants de la chaîne de valeur, permet d’améliorer la coordinateur et de mutualiser les informations logistiques interne et externe.
En matière de tourisme, les flux informationnels de la chaîne de valeur réclament une nouvelle organisation, suite à de nouveaux modes de consommation. La chaîne devant fonctionne à un vitesse plus rapide. En effet, les séjours sont de plus en plus courts, d’allotements de dernière minute, de choix dictés par la météo, des achats d »opportunistes », sur la base d’offres promotionnelles plus qu’une destination précise.
L’Internet et le management des ressources humaines
L’émergence d’une prise de conscience que la richesse principale d’une entreprise et que son potentiel de croissance à l’avenir de l’entreprise sont ces ressources humaines, car c’est un élément de différenciation pour une entreprise et une source de création de valeur.
Michael PORTER incorpore dans la chaîne de valeur les ressources humaines, car elles revêtent une importance stratégique dans le mode de création de valeur dans une firme.
Les développement en informatique ont permis la mise à disposition d’un nouvel arsenal de gestion des ressources humaines, je pense aux divers logiciels et progiciels d’assistance et de gestion des ressources humaines, avec des outils de diagnostique et audit, d’analyse et de conseils et suivis, d’accompagnement personnalisé sur l’état des ressources humaines au sein de la firme. (logiciels de paie, de veille législatives sur le droit du travail,…)
Le mode traditionnel est ainsi contaminé par le monde numérique, dans ce dernier c’est l’Internet et les Intranet qui modifient radicalement le mode de gestion des ressources humaines, en fonctionnant comme un centre de diffusion sur les ressources humaines, par exemple l’Internet permet par l’envoi de CV par e mail ou la consultation des offres d’emploi sur des sites dédiés, de connaître mieux sa valeur réelle sur le marché de l’emploi national ou international, et là cela peut être un risque de fuites des talents vers d’autres entreprises..
L’Intranet diffuse des informations quant au marché interne de l’emploi dans l’entreprise ou le groupe, et peut permettre d’orienter les talents vers les emplois dans lequel ils seront le mieux utiliser par l’entreprise. On se situe dans un cadre d’amélioration de l’efficience en évitant des gaspillages de compétences, cet aspect fonctionne également dans le cadre de l’Internet, les talents ne resteront pas si on n’utilise pas leur plein potentiel de compétences..
Aussi des approches déjà présentes avant l’explosion des NTIC ont pris une nouvelle importance stratégique et les ont sortis d’un carcan anecdotique. Les NTIC ont apportés un moyen puissant d’acquisition et de diffusion des connaissances,.je pense au management des connaissances ou « Knowledge Management », en effet cette approche repose sur l’acquisition en permanence de nouvelles compétences pour les salariés.
Des auteurs ont distingué une séquence préalable à la connaissance tout débute par la donnée, puis l’information et ensuite la connaissance, les NTIC sont des centres d’accès aux données et aux informations, l’enjeux désormais c’est de donner la capacité aux salariés de savoir et pouvoir partir de la donnée et de la transformer en information puis en connaissance. En passant par de nouveaux supports les NTIC ont induit des politiques de formation, il faut former avant les autres. Les NTIC jouent alors un rôle de croissance et d’avenir pour l’entreprise, et deviennent même un nouveau pôle d’avantage concurrentiel.
Les NTIC ouvrent des voies aussi à la gestion internationale des ressources humaines en créant des centres d’informations comme les Intranets. La mobilité potentielle et réelle sont renforcées. Les outils amélioration de la gestion à distance des salariés à l’étranger avec des vidéoconférences, on peut mener des politiques plus poussées de développement international et de délocalisation ou de relocalisation des sites de la firme, cet aspect s’inscrit dans un arrière fond de mondialisation et de globalisation, il faut être pour être compétitifs dans les lieux les plus compétitifs actuels de son cœur de métier, et être capable de sentir le vent tourner et connaître les nouveaux sites futurs pour rester compétitifs.
L’organisation du travail a été bouleversée par l’informatisation, les NTIC sont le prolongements de ces transformations. On assiste à une décentralisation de l’organisation du travail, des modèles comme le télétravail, permet une gestion à distance des e-ressources humaines, l’échange de données informatisé (EDI) permet la transmission d’informations (sons, images, vidéos, écrits,..) via la toile dans des supports qui facilitent le travail.
Les ressources humaines et formation
De nouveaux types de formation doivent être mis en place pour répondre aux nouveaux profils des e-emplois. L’exemple de l’Ecole de l’Internet à Marseille qui ouvre une nouvelle promotion cette année, et qui formera à terme 150 « ingénieurs architectes de l’Internet », ceux ci interviendront sur les aspects techniques, mais aussi sur les dimensions humaines, sociales, économiques, juridiques sur les projets de création de services. Cette Ecole est le résultat d’un contexte favorable aux développement des usages des services sur le Net, et d’un partenariat entre les acteurs de l’industrie comme France Telecom et Bouygues Telecom, et d’une ouverture à l’internationale. Par ailleurs le monde de l’enseignement sera relié au monde de l’entreprise par un futur club d’entreprises auquel participeront les PME régionales.
Cette formation correspond aux nouveaux besoins des entreprises de transport et de l’automobile, en formant au transport intelligent (logistique et équipement des infrastructures). Aux nouveaux besoins des entreprises de services et des opérateurs, avec une formation e-business, (l’introduction des NTIC dans les systèmes d’information des entreprises). Aux nouveaux besoins des secteurs de la culture et de l’enseignement avec une formation en ingénierie des contenus dans le domaine du commerce électronique, du e-learning, des services en ligne, de la télévision interactive.
Les ressources humaines et site Internet
Les site Web qui réussissent le plus sont aussi ceux qui investissent le plus en moyens humains, de formation et techniques.
Le Marketing de la Toile
Des innovations et dans l’arsenal du marketing se développent avec l’émergence des nouvelles technologies de l’information et de la communication. Le marketing doit mener une analyse stratégique et systémique pour apprécier ses forces et ses faiblesses de ses moyens de commercialisation, de distribution, d’attraction et de fidélisation de ses clients.
Les internautes utilisent de plus en plus les sites Internet pour se procurer de nouveaux services, et d’élaboration de tactiques de captation de prospects pour aboutir à la conclusion de la vente finale. Des systèmes d’alerte par SMS, des services et système d’information géolocalisé selon la situation fixe ou mobile de l’internaute.
De nouveau concepts remis au goût du jour comme la zone de chalandise virtuelle, la conception de portail regroupant des acteurs par communautés d’intérêts, ceux ci peuvent prendre la forme d’un groupement thématiques, ou par niveau de territoires (local, national, international). Des partenariats stratégique peuvent être conclus pour augmenter les zones de chalandise tant virtuelle que physique.
Le marketing interactif
La personnalisation ou le « one to one » tendent à recréer une relation particulière entre l’entreprises et son client, on tente de recréer le face à face sur Internet pour acquérir puis fidéliser le client. C’est un marketing onéreux mais source de valeur ajoutée.
Le marketing viral
Le marketing viral est un facteur important de propagation des sites Internet, un système d’entraînement propre, qui suit les réseaux de connaissances des internautes. Il s’agit des membres de la famille, des amis, de relations professionnelles. Des sites fonctionnement uniquement sur le mode de propagation pas marketing viral. Les internautes diffusent entre eux les réseaux de connaissances du réseau des réseaux. La loi de Metcalfe indique que le système de propagation fonctionne selon une loi de n3, plus le réseau est étendu plus l’information va circuler. Il existe plusieurs types de réseau certains sont plus ouverts que les autres, il existe aussi des réseaux fermés dans lesquels les informations restent confinées entre les seuls membres de ces réseaux le plus souvent dans une logique de rétention volontaire de l’information.
Un exemple de réseaux interdépendants et indépendants
Les points de connexion entre les réseaux sont les axes le plus intéressant pour le marketing puisque ils permettent d’atteindre le plus vite un maximum de population, mais aussi le plus difficile a atteindre puisqu’ils ne correspondent pas des ensembles homogènes, et aucuns des membres du réseau se sentira comme cible. Les réseaux clos ont un mode de transmission des informations selon un mode différent de fonctionnement il fonctionnement sur un mode de diffusion des informations entre les membres du réseau et de rétention de l’information pour les non membres du réseau.
Le marketing viral pour prendre la forme d’un abonnement à une newsletter, le mieux étant que cette possibilité soit offerte sur la home page sur site.
L’aide, l’assistance en ligne
Les spécialistes du marketing du net
De nouveaux métiers apparaissent dû fait de l’émergence des NTIC, comme nous l’avons montrer dans la parties de l’impact des NTIC sur la chaîne de valeur sur les ressources humaines, le marketing ne fait pas exception, avec la nécessité de spécialiste de l’écriture de sites, des Web marketeurs capable de créer un merchandising électronique, des gestionnaires de base de données interactives, des systèmes de réservation performants et accessibles, des référencements de sites avec une communication on line, l’animation de dialogues et des liste de diffusion.
Les actions sur le site Internet
L’image de l’entreprise sur l’Internet
L’Internet est un nouvel canal de communication tant pour les multinationales que pour les PME régionales, des stratégies de communication sont élaborer qui peuvent être couplées au médias traditionnels (télévision, radio, presse,…) . L’Internet devenant lui même un nouveau média interactif, il est difficile encore d’évaluer la juste valeur de son impact sur les sociétés.
Le site Internet doit être « visible » sur la Toile pour drainer les internautes visiteurs d’autre sites vers son propre site, ou mieux réussir à ce que l’internaute se connecte directement sur son site propre. La visibilité est un enjeu vital, la fréquentation et la survie du site en dépendant.
Le site Internet doit être « écrit » et présenter la plus grande ergonomie aux besoins des utilisateurs, c’est-à-dire les plus faciles à utiliser, c’est un ensemble imbrications et d’interdépendances qui constituent la qualité d’un site Web. Les sites qui vendent la France ont potentiellement 544 millions de lecteurs dans le monde.
Un ensemble de contenus peut fournir une attractivité et une nouvelle pertinence pour les internautes.
Les distributeurs restent sur leur cœur de métiers même lorsqu’ils s’attaquent à la vente de voyage en ligne. Ils se maintiennent en tant que distributeurs, et non de producteurs (Tour Opérateurs)Par exemple, le site d’Auchan se positionne sur un marketing « terroir et authenticité ». Tati se positionne dans le discompte, et Leclerc se centre sur le tourisme Vert.
Atteindre la rentabilité du site Internet
L’atteinte au plus tôt la rentabilité du site Internet est un enjeu et un soucis vital, d’autant plus que des entreprises qui ne disposaient pas de l’assise financière suffisante ont déjà trépassés. L’exemple de Lasminut, la rentabilité sera atteinte dans deux ans. Lasminut est présent dans 10 pays, l’atteinte du point d équilibre dès cette annéepour les branches françaises (+ 281 500 euros) et britanique (+468 500euros), et l’ensemble du group prévoit une perte de 51,6 millions d’auros.
Les entreprises «mortar »puisent dans leur aise financière s’attaquent au voyage en ligne, la Fnac, Carrefour, Auchan, Leclerc, Géant. Carrefour dispose depuis octobre 2002, d’un site Internet sur les voyage en ligne avec des offres Fram et Kuoni à son enseigne, et est équipé d’un moteur de recherche interne «Travel Explore» , et mentionne les « 10 bonnes raisons de partir avec Vacances Carrefour». Le site d’Auchan s’avère plus riche avec un positionnement marketing « terroir et authenticité ». Tati se positionne dans le discompte, et Leclerc se centre sur le tourisme Vert
