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monde numérique et société

Monde numérique et société 
 
Karl Marx et la nouvelle économie 
 
Avec la chute du communisme Karl Marx est passé de mode, 
 
c’était Karl Marx à la corbeille, mais cependant ces analyses à mon avis reste d’actualité comme moyen d’analyse de la société post industrielle, en effet dans la société du monde numérique le monde traditionnel ne disparaît pas il est relié par un cordon ombilical à la société numérique, c’est un reflet tronqué de la société traditionnelle. Les rapports de production restent présents il y a toujours une production dans le monde numérique, même si elle est plus dématérialisée je pense en particulier à l’industrie du logiciel, et de la musique en ligne,.. les seuls coûts de production marginaux c’est les coûts fixes d’entretien et de maintenance et de réactualisation du site Internet, et c’est en quoi c’est bien une nouvelle économie, dans l’économie traditionnelle on admet les rendement décroissants, mais dans la nouvelle économie les rendements peuvent être croissants, encore faut t il disposer de l’ingénierie initiale et d’un cœur de compétence pour lancer son activité, il faut admettre qu’il subsiste une barrière à l’entrée mais elle est amoindrie, ce qui peut que renforcer le potentiel et la création artistiques. Par exemple, dans la musique des titres qui ne pourrait avoir une rentabilité suffisante sont mis en ligne et parviennent à disposer d’un potentiel plus important de consommateurs, et de part la même dispose les majors de l’industrie du disque au développement de la création artistique…le monde numérique s’il induit une concentration et des effets de masse renferme aussi des opportunités d’éclosion des talents artistiques des moins connus en leur ouvrant d‘entrée une audience mondiale, alors que dans le monde traditionnel les médias mondiaux restent cantonnés à des contenus artistiques déjà reconnus mondialement. 
 
Lors de l’émergence d’une technologie, il existe toujours un cadre humain comprenant le domaine social, politique, historique, culturel, etc…, mais aussi si la technologie naît de manière isolé ou par grappe, Schumpeter a distingué des grappes d’innovation et d’importance variable, la diffusion des innovations se déroule par cycle une innovation entraîne une innovation et ainsi de suite, les innovations requirent des innovations préalables pour pouvoir émerger. 
 
Les infrastructures ou les tubes 
 
La disponibilité d’implantation et la qualité du mode de connexion à la Toile joue un rôle de plus en plus important dans les choix de localisation des entreprises, la qualité des infrastructures de connexion au net deviennent des infrastructures aussi primordiale que la qualité des infrastructures routières, ferroviaires ou aérienne, fluviale, ces aspects ont une hiérarchie différente selon le type de l’activité de l’entreprise. L’entreprise numérique reste soumisse à une seule contrainte géographique qu’est la qualité et la facilité d’accès aux infrastructures numériques. La configuration idéale devient celle qui recouvre le plus les contraintes de l’entreprise, le réseau numérique doit être relié au réseau physique pour devenir un nœud d’échange stratégique. L’entreprise du monde numérique s’implante sur des nœuds stratégiques d’échanges, les plus favorables étant les districts industriels, qui sont des ensembles d’entreprise agissant sur la même chaîne de valeur soit en amont ou en aval de l’entreprise ou de même nature de l’entreprise, car ils permettent la concentration de synergies communes et de phénomènes de développement de réputation, qui sont des sources d’avantages concurrentiels à exploiter. Ainsi une entreprise high tech Française gagne en valeur et en crédibilité sur son marché, en s’implantant sur le site de Sophia Antipolis ou plus récemment dans le quartier du Silicon Sentier à Paris n’a pas le même impact psychologique sur les clients et les fournisseurs, une valeur est dégagée de la seule localisation sur ces sites. Ainsi des entreprises liées entre elles comme les opérateurs réseaux, les hébergeurs, les entreprises de transferts de données et les entreprises du contenu peuvent exploiter des synergies communes. Les inégalités géographiques des localisations du monde ancien se reproduisent dans le monde numérique, des politiques publiques d’aménagement du territoire existent pour tenter de réduire ses écarts, des solutions techniques nouvelles comme l’utilisation de technologies moins gourmandes en coûts sont déployées pour contenir ces décalages de qualité des infrastructures. Des technologies comme l’utilisation des ondes radio peuvent être utilisées pour améliorer la qualité des infrastructures. Des réseaux publics peuvent être crées et revendus à des opérateurs privés, afin de rendre économiquement viable des investissements privés, qui sans interventions publiques n’aura pas pu ou dans une moindre importance se concrétiser. 
 
 
La ville numérique 
 
L’aboutissement final des infrastructures est la ville numérique. La ville se construit en plusieurs étapes la première étant une stimulation, celle ci peut prendre la forme de l’installation d’une nouvelle infrastructure en haut débit de type ASDL, l’attractivité de la localisation géographique attire des entreprises et renforce les entreprises existantes, l’amélioration de la connexion à Internet rend les achats plus attractifs, les achats par e-commerce se développent, le chiffre d’affaires par e-commerce décollant les entreprises se créent et se développent.  
Il existe des cercles cumulatifs haussiers aux développement des NTIC, le plus difficile est de créer ces cercles de propagation cumulatifs à la hausse de l’activité des NTIC. Les actions des politiques publiques peuvent induire ces cercles cumulatifs dans une perspective d’aménagement du territoire, il faut aussi mentionner l’existence des cercles baissiers freinant le développement des NTIC, ils jouent dans le sens inverse que décrit précédemment. Nous pouvons aussi constater que les sites géographiques sont à des stades différent dans l’atteinte de la ville numérique, et connaissent des cycles de taux de croissance variables. 
 
La ville numérique est un ensemble englobant de nombreuses activités tertiaires en particulier des services informatiques, des entreprises informatiques de composants et de logiciels, des centres d’appels, des hébergeurs ou « hosting », des universités, de la recherche et développement, et fondamentale.  
La ville numérique doit se trouver dans l’idéal sur un nœud de connexion géostratégique, c’est-à-dire sur un point de connexion à Internet ultra rapide, et sur des infrastructures routières, ferroviaires, fluviales, aériennes. Peu de sites, correspondent à cet idéal, mais la ville numérique est un concept difficile à atteindre, elle doit aussi avoir une réputation internationale dans ces domaines, or la réputation se construit dans le temps, et les nouvelles technologies ne sont qu’à leur balbutiements, il y a des places à prendre dans ce nouvel eldorado 
 
 
Stimulations Infrastructures Développement des NTIC 
 
 
 
 
La ville numérique 
 
 
Les actions des acteurs institutionnels et monde numérique 
 
A coté des capital risqueurs privées et business angels, des financements public peuvent compléter les projets privés. Par exemple, la Chambre de Commerce Marseille Provence, un Echangeur a été élaboré et a pour vocation de valider les projets technologiques faisant appel à un financement régional. 
 
Les acteurs institutionnels peuvent enclenchés des axes de développement des territoires, en établissant une cartographie de la situation d’intégration des NTIC dans les secteurs, l’agroalimentaires, de la chimie, de la génomique, lamicroélectronique, l’optique-phonotonique, la mécanique, l’environnement, la marine, les sciences humaines et sociales. 
Par exemple le guide des technologies en Provence Alpes Cote d’azur (PACA), édité en octobre 2002, http://www.mediterranee-technologies.com/  
 
Les nouvelles technologies peuvent déclencher des dynamiques de développement des Pays du Sud. L’exemple du Maroc, dans le cadre du projet e-Maroc lancé par le roi du Maroc, Mohamed V, un accord de partenariat a été signé le 28 septembre 2002 avec la France (Sophia Antipolis) pour constituer à Bouznika (entre Rabat et Casablanca) un technopole de 116 hectares dédiés aux NTIC, avec une volonté de développement en matière de formation, recherche et services à haute valeur ajoutée. La collaboration s’etablira entre avec Sophia Antipolis dans les domaines de l’animation scientifique et culturelle, et d’un programme de téléformations, et d’élaborationde télésites. 
 
Conclusion 
 
Des initiatives mélant acteurs privés et publics peuvent avoir lieu dans le cadre d’une stratégie globale de maillage et de partenariats, et fédérateurs autour de projets de développement durable des NTIC. La mutualisation des informations pertinentes aux sein de telles structures améliora la coordination globale de ces ensembles. 
 
Les enjeux des logiciels libres en open source 
 
La version complète de DigiContent 2.0 ( prix de 5 500 euros) est directement commercialisée par l’éditeur français de logiciels open source de gestion de site Web www.digifactory.fr et reste moins chère qu'un développement par une Web Agency, les solutions proposées par Digifactory sont néanmoins proches de solutions totalement gratuites comme Spip ou PHPnuke.  
DigiContent 2.0 est une plate-forme de gestion et de publication de contenus reposant sur des logiciels open source, il permet la création de sites marchands, institutionnels, intranet.  

Culture et le monde numérique 
 
Un auteur de la patrie de l’exception culturelle et du monde n’est pas une marchandise ne pouvait ne pas parler de la culture. La culture renferme en elle une force, une puissance économique et sociale et politique . Le paradoxe c’est une nation comme la notre qui célèbre en France la francophonie, et déclare l’exception culturelle montre que ce pays doute de sa culture. En temps de Pax Americana, les Etats-Unis réclament l’universalité de leur culture, puisque elle est la super puissance économique, sociale, et politique, militaire prédominante, même si le Made in America perd de sa splendeur, il nous reste l’American Dream et dans son sillage l’American Way of Life. 
Le monde numérique renferme de la culture, mais les cartes culturelles sont distribuées d’une nouvelle façon, le monde ancien compte 6 000 langues ou dialectes, et la langue la plus parlée est le chinois (mandarin), on devrait retrouver cette richesse linguistique sur le Web. Stupeur, World Wild Web (WWW), on s’aperçoit qu’il manquait une lettre pour accéder à la Toile, on pénètre plutôt dans American World Wild Web (AWWW), les sites renfermant la plus grande richesse sont en Anglais, le langage du monde numérique est l’Anglais. Le Web renforce les écarts culturels, je ne dis pas que Web est monolangue, mais presque…S’agit t il que d’un effet provisoire et temporaire du au fait que les Américains se sont saisis les premiers de la Toile, je n’en doute pas. Le Web est sans conteste un outil formidable de préservation, d’entretien et parfois de résurrection des langues, comme pour la biodiversité pour les plantes, la diversité des langues mérite notre attention. La mondialisation et le cosmopolitisme économique entraîne la mondialisation culturelle. La langue n’est pas le seul aspect de la culture, mais elle est un indicateur de puissance culturelle, la plupart des termes nouveaux techniques sont dits en Anglais, car cela renforce l’aspect universaliste et la crédibilité de l’innovation. Ces innovations par ailleurs ont pour vocation de se propager dans le monde entier, cela permet une unification et une universalité du produit. Coca cola est la marque la plus connue au monde, cette boisson devient plus qu’une boisson, elle contient les valeurs du mythe Américain, de l’accès à la société de consommation de masse.  
 
De la stratégie culturelle et politique 
 
La France dispose du second réseau d’ambassades après celui des Etats-Unis, les stratégies politiques culturelle ne sont pas nouvelles, le 1ulture du budget Français en faveur de la culture, parle de lui même… 
La Toile comme je l’ai montré est un vecteur de diffusion de la culture, offrir un maximum de diversité culturelle tant en quantité et en qualité de sites Internet est un enjeu politique, sociale et économique, favoriser la présence des entreprises Française sur la toile, c’est favoriser les ventes des entreprises par voie de e commerce, les exportations au travers du monde et créer des emplois. D’autant plus, que les places de leaders sur le e commerce sont faciles par les volumes de transactions par e commerce sont faibles. 
La présence de l’intégralité des Administrations publiques c’est améliorer leur efficience globale et renforcer leur notoriété sur le Web et peuvent ainsi prendre des positions de référence. 
La France dispose d’alliés linguistiques comme la Belgique, le Canada, la Suisse, et les pays d’Afrique d’Asie,.. le Web Francophone doit être capable de répondre aux attentes de ses populations, la guerre culturelle se déroule sous une forme proche d’une guerre militaire, mais les armes et les soldats ne sont pas les mêmes. Les soldats seraient les sites internet sous l’aspect quantitatif, et leurs armes la qualité. Le but un optimum de sites en qualité et en nombre, l’armée américaine reste la superpuissance… 

 

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Modifié en dernier lieu le 15.01.2003
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